Québec et Montréal, le 9 décembre 2021 –  Les groupes environnementaux ayant rencontré hier le premier ministre du Québec François Legault tiennent à souligner l’aspect constructif de la rencontre tout comme l’écoute attentive et l’intérêt clair du premier ministre pour les enjeux discutés.

Pendant une heure et demie, les directeurs généraux et représentants d’Équiterre, la SNAP Québec, Nature Québec, Vivre en Ville, le Regroupement national des conseils régionaux de l’environnement du Québec, la Fondation David Suzuki, le Front commun québécois pour une gestion écologique des déchets, le Centre québécois du droit de l’environnement, et Greenpeace ont pu échanger avec le premier ministre François Legault et le ministre de l’Environnement et la Lutte contre les changements climatiques Benoît Charette, sur une grande diversité de dossiers comme les aires protégées, l’urgence climatique, la prochaine Politique nationale d’architecture et d’aménagement du territoire, les transports collectifs, l’agriculture, la protection du Saint-Laurent, la gestion de matières résiduelles et la coopération internationale en environnement.

Des pistes et canaux de collaboration ont été identifiés, et la volonté des organisations environnementales de poursuivre le dialogue avec le premier ministre ne saurait pas être plus claire.

Nous tenons à souligner qu’il s’agissait avant tout d’une prise de contact en forme présentielle pour bâtir des liens de collaboration, et non pas d’une réunion où des décisions sur l’un ou l’autre des dossiers abordés étaient attendues. Nous espérons que des rencontres subséquentes se tiendront prochainement pour discuter plus en profondeur des recommandations formulées par les groupes présents, notamment certains chantiers urgents en matière d’ambition climatique, de protection de la biodiversité, d’adaptation aux événements climatiques extrêmes et d’élargissement du réseau routier.

Les organisations environnementales tiennent à remercier le premier ministre pour le temps généreux et l’importance accordés à cette rencontre.

« Nous apprécions l’ouverture à poursuivre les échanges et espérons que des rencontres subséquentes se tiendront prochainement pour discuter plus en profondeur des recommandations formulées. », ajoute Geneviève Paul, directrice générale du CQDE.

Voici un aperçu des recommandations portées par le CQDE:

  • Le Québec dispose d’une boîte à outils législatifs qui devrait être davantage utilisée, et doit être bonifiée
  • La protection du territoire est la clé de voûte pour assurer la prospérité et la résilience. 
  • Il faut moderniser nos outils réglementaires en matière de protection des espèces à statut précaire, respecter nos lois et prendre en compte les impacts cumulatifs des projets et activités réalisés sur le territoire. 
  • L’inscription dans la loi de cibles fixes en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre, la production de budgets carbones et la réalisation d’évaluations des impacts climatiques des politiques, stratégies, décisions et projets sous considération sont des étapes nécessaires à la transition. 
  • Un meilleur accès à l’information environnementale et la participation significative du public sont gages d’efficacité et de réussite des décisions et solutions mises en place.

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