Marie‐Ève Maillé est spécialisée dans l’évaluation des impacts sociaux et de l’acceptabilité sociale des grands projets. Elle est également professeure associée au Centre de recherche interdisciplinaire sur le bien‐être, la santé, la société et l’environnement (CINBIOSE) à l’Université du Québec à Montréal (UQAM).Elle a consacré sa thèse de doctorat en communication à l’analyse de la division sociale causée par un projet éolien controversé dans le Centre‐du‐Québec. Sa thèse a d’ailleurs été déposée en preuve dans un recours collectif intenté par les citoyens et les citoyennes contre le promoteur éolien. Dans le cadre de ce recours, elle a gagné en 2017 une bataille pour protéger la confidentialité des données tirées de sa thèse, une saga judiciaire qu’elle raconte dans L’affaire Maillé, publié aux Éditions Écosociété en 2018.En 2017, elle a publié avec Pierre Batellier l’essai Acceptabilité sociale : sans oui, c’est non (Éditions Écosociété). Le livre déconstruit avec rigueur et humour les mythes et les idées reçues autour du concept d’acceptabilité sociale.En 2016, elle a lancé sa propre pratique de consultation en communication et médiation environnementales avec Notre Boite. Elle accompagne des groupes dans les processus de consultation publique et dans diverses démarches de​ ​concertation avec comme objectif de renforcer les capacités d’action des collectivités. Elle est médiatrice accréditée de l’Institut de médiation et d’arbitrage du Québec depuis 2017.