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Début - 2015
Fin -
indeterminée
Statut - En cours
Visant à exporter le gaz fossile de l’Ouest vers les marchés internationaux, en passant notamment par le Québec, les projets Gazoduc et Énergie Saguenay auraient mis à mal les efforts canadiens en matière de changements climatiques. Ces deux projets, faces d’une même pièce, ont rencontré de vives protestations et inquiétudes quant aux retombées environnementales, sociales et économiques. En 2021, les gouvernements fédéral et provincial ont annoncé tour à tour le rejet du volet Énergie Saguenay du projet.
La compagnie américaine GNL Québec est porteuse du projet Gazoduq : un pipeline de 780 km pour transporter 11 millions de tonnes de gaz naturel liquéfié (GNL) par an de l’Ouest canadien jusqu’au port de Saguenay, en passant par l’Abitibi, le Témiscamingue, la Haute-Mauricie, le Lac Saint-Jean, le Saguenay, et en Ontario, Matheson, Timmins et Kirkland Lake. En parallèle, elle souhaitait développer le projet Énergie Saguenay dont l’objectif est la construction d’une usine de liquéfaction du gaz, d’infrastructures d’entreposage et l’agrandissement du port d’exportation par l’ajout d’un terminal maritime d’exportation par super-méthaniers.
Diverses études, dont celles de l’Agence d’évaluation d’impact du Canada (AEIC) et du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE), sont défavorables au projet Énergie Saguenay, notamment en raison d’un impact trop important sur l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre, sur les mammifères marins, dont le béluga du Saint-Laurent, ainsi que sur le patrimoine culturel de Premières Nations.
Le rejet du projet Énergie Saguenay par le gouvernement provincial puis fédéral permet de conclure une mobilisation d’envergure partout au Québec.
Objectifs et enjeux
Suite à la décision de la compagnie de scinder le projet en deux, chaque volet du projet a été évalué séparément par les autorités provinciales et fédérales, ajoutant à la difficulté d’en saisir tous les impacts environnementaux. Le CQDE et d’autres organismes ont demandé à plusieurs reprises de considérer ces deux volets du projet comme un seul et même projet.
C’est d’ailleurs une lacune de la Loi sur la qualité de l’environnement que nous soulignons régulièrement.
Face à un dossier d’une grande complexité, le CQDE a participé à informer les citoyen·nes et parties prenantes de leurs droits, en en vulgarisant les éléments juridiques. Le CQDE a notamment développé une page détaillant les différentes opportunités de participation pour accroître la compréhension du public sur les moyens de faire entendre sa voix. Vous pouvez la consulter ici.